Qualifications :
Pour ce premier grand-prix européen de l'année, les Red Bull dominent les qualifications en collant parfois une seconde à leurs adversaires. En Q3, comme on pouvait le deviner, les trois nouvelles écuries ne passent pas : Lotus devant Virgin et HRT. Barrichello est juste devant en 18ème position. En Q2, la deuxième Williams, le 2 Toro Rosso, les 2 Force India, De La Rosa, et Petrov échouent. Ce qui est étonnant ce que Kobayashi (Sauber) remplace une Force India en Q1. En Q1, comme je l'ai dit, les Red Bull sont intouchables et forme une belle première ligne, Webber devant Vettel. Suivent ensuite les 4 champions du monde : Hamilton, Alonso, Button puis Schumacher. Kubica prend la 7ème place devant Rosberg (qui n'arrivait pas à régler sa voiture), et Massa. Koboyashi ferme la marche.
La course :
Webber n'a pas perdu l'avantage face à son équipier. Dans le premier tour, derrière les Red Bull, se suivent Hamilton, Alonso, Button, Schumacher, Massa. Rosberg et Kubica ratent leur départ. Cette course n'a pas été passionante. Jusqu'au 15ème-18ème tour, les positions sont restées stables. Hamilton a passé Vettel lors du changement de pneus. Schumacher a fait de même sur Button. L'allemand a offert un beau spectacle puisqu'il a du resisté à Button un peu plus rapide que lui. On a donc Webber, Hamilton, Vettel, Alonso, Schumacher, Button, Massa. Ce classement est resté le même jusque dans les 10 derniers tours. Alors que les 4 premiers ont plus de 30s d'avance sur Schumacher, Vettel fait une erreur, va dans les graviers mais ne perd pas trop de temps. Il passe par les stands pour changer de pneus et concède la 3ème place à Alonso. Mais le pire est à venir pour Vettel, ses freins sont près de lacher! Il doit terminer en les ménageant au maximum et utilise même son frein-moteur. L'espagnol en avait gardé sous le pied pour les derniers tours et se met à revenir sur Hamilton. Ce dernier réagit pour montrer que lui aussi peut aller plus vite. Mais dans un virage, un pièce se casse à l'avant gauche de sa McLaren, ce qui le projette dans les pneus. Alonso prend alors une deuxième place inespérée entre les deux Red Bull.
Ce qu'il faut retenir de cette course : un Schumacher que l'on retrouve au sommet de son art, sans doute grâce aux modifications apportées à sa Mercedes. Un problème de fiabilité récurrent sur les Red Bull, qui a encore failli faire perdre très gros à Vettel.
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