jeudi, août 24, 2006

Vorima Uru

Parfois on se demande ce qu’on fait là, à quoi sert notre vie. Il faut en profiter tant que l’on peut mais pourquoi faut-il toujours que notre tranquillité soit troublée … J’aimerais ne pas savoir ou faire semblant de ne pas savoir certaines choses, les oublier, mais fuir la vérité, la réalité, n’est pas une solution. J’ai l’impression que certaines batailles sont vaines, on pense avoir réussi, avoir un peu changé les choses, mais en fait, ce n’est pas le cas du tout. Comme un feu qu’on essaie d’éteindre… un côté du bois est éteint, et lorsque l’on pense que l’incendie a été arrêté, il reprend tout doucement de l’autre côté… On est obligé de rester et de surveiller, jusqu’au moment où on laisse tomber, où on ne peux (ou veux) plus rien faire. Ce n’est pas génial d’abandonner, c’est peut-être un peu égoïste, mais à un moment ou à un autre, il faut vivre sa vie, et laisser les autres s’occuper d’eux-mêmes jusqu'à ce qu’ils voient enfin l’incendie…

Vive la campagne ! Partie 2

J’ai enfin réussi à agrandir mon petit parcours, et non sans mal… cette fois-ci 15 kms au milieu des champs, avec de nombreuses possibilités de prendre une autre route pour arriver plus rapidement.

On a comme une sensation de liberté, on ne pense plus à rien… on pourrait presque s’envoler, et c’est peu dire. Il y avait beaucoup de vent ce jour là, et pas de bâtiment pour s’en abriter. Juste une église à une étape pour faire un petite pause avant de repartir à l’assaut, et oui, il faisait tellement de vent, que j’aurai bien aimé pouvoir rentrer en 2 secondes, mais j’étais en vélo, donc pas de moteur pour m’aider… même pas un paysan avec son tracteur, personne !

Enfin, je suis revenu vivant, mais la prochaine fois, j’essaierai de repérer le trajet avant… et de partir un jour où il n’y aura pas autant de vent…