jeudi, août 17, 2006

Wanwá

Rien ne peut l’arrêter,
Pas même une forêt entière,
Dans laquelle il ne fait que passer,
Créant quelques mystères.

Certains l’affrontent de face,
Sa force, d’autres se l’octroient,
Comme vous autres rapaces,
Qui fondent sur leurs proies.

Je l’ai croisé cet après-midi,
Il est vite devenu mon ennemi,
Tout pour me ralentir il fit,
Mais ma volonté n’a pas fléchi.

Quand il s’avoua vaincu,
Il ne m’importuna plus,
Il m’aida même jusqu’à la fin,
A accomplir mon dessein.

mercredi, août 16, 2006

Vive la campagne ! Partie 1

Il y a au moins un avantage à ne pas habiter en ville : les voitures ! Car chez moi, je peux trouver facilement des routes où il n'y a que très peu de voitures.
Comme j'aime beaucoup me balader en VTT autour de mon village, je fais des petites promenades. Je vais augmenter la distance de mon parcours au fur et à mesure car, comme je ne suis pas un grand sportif, je ne pars pas pour faire 50 kms la première fois !

J'ai mis mes deux premiers itinéraires sur la carte. Le vert, ne fait que 6 kms, le second en bleu fait 11 kms. C'est vrai, ce n’est pas beaucoup, mais il ne fait pas un super beau temps en ce moment, et il y a un facteur que ne connaissent pas beaucoup les personnes qui vivent en ville, le vent. C'est très bien lorsqu'on l'a dans le dos, mais quelle galère lorsqu'il est de face !

Si je suis assez courageux et qu'il ne fait pas trop mauvais, j'essaierai de vous présenter les différents chemins que j'aurai parcourus.

mardi, août 15, 2006

Caurë

Il y a des jours où le doute assaille l’esprit, et ce jour est arrivé pour Tùrin.

Malgré le travail qu’il doit accomplir ces temps-ci, il a toujours une pensée particulière envers le grand projet qu’il a en tête depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois… Sa fatigue n’était pas à ce moment une fatigue physique puisque son travail consistait à rédiger un compte rendu de sa dernière quête. Elle lui a pris une année de sa vie… qui lui semble de plus en plus tourner vers une vie de labeur et de travail sans voir l’ombre du repos ou une once de bonheur.

Il lui semblait que quelque chose n’allait pas comme il le voulait, alors qu’en apparence, même pour lui, rien ne clochait. Mais au moment où il s’allongea sur sa couche, au moment où le sommeil l’attendait, des pensées remontèrent du plus profond de son esprit et le frappèrent. Il avait toujours eu une impression d’échec éternel sur le projet qu’il voulait mener à bien. Mais n’était-ce pas plutôt la peur, la peur de la réussite, de l’inconnu… lui qui n’aime pas l’imprévu, qui doit se préparer avant d’affronter certaines situations qui ne paraissent pas plus périlleuse que d’autres…

Certains pourraient dire qu’il est fou, ceux qui ne peuvent pas comprendre ce genre de chose, ceux qui n’ont pas vécu ce qui l’a vécu. Cependant, je sais que d’autres, comme moi, font l’effort d’essayer de comprendre, et ne le jugent pas ni ne le condamnent pas…