Grand Prix de Chine

Que dire de ce grand-prix ? Alonso méritait de gagner… mais la course en a décidé autrement, c’est le sport, on ne peut pas toujours gagner. Qualifié en pôle position, juste devant son coéquipier, Schumacher en 6ème position sur la grille, Massa en dernière ligne, Renault et Michelin ont montré leur suprématie pendant les qualifications. Schumacher, seul pilote chaussé de pneu Bridgestone dans les 10 premières places, pensait avoir une course plus difficile. Alonso est parti seul pendant les 20 premiers tours en usant beaucoup ses pneus vant. Fisichella rapidement doublé par Raikkonnen, roulait moins vite avec un réservoir plein. Schumacher est revenu tranquillement sur les 2 Hondas. Accablé par la malchance, Raikkonnen doit abandonner à cause d’une panne d’accélérateur. Ce qui laisse Alonso, Fisichella et Schumacher au trois premières places. Après le premier ravitaillement, Alonso, qui a du changer son train avant pour cause d’usure, n’avait plus l’adhérence suffisante pour maintenir le rythme de début de course. Il laisse donc passer, désarmé, son coéquipier et son principal rival. Au second ravitaillement, Alonso fait le pari des pneus secs pour tenter de revenir sur Schumacher, mais un boulot de roue récalcitrant, encore une fois, lui faire perdre plus de 10 secondes. Après quelques tours sur une piste séchante, il peut rouler de plus en plus vite pour revenir sur Schumacher, mais ce ne sera pas assez, mais il obtient le meilleur tour en course. Fisichella, qui passe par les stands après Schumacher, se fait surprendre au premier virage avec ses pneus froids, et laisse s’envoler la 1ère place. Alonso parvient cependant à revenir sur son coéquipier plus lent, qui économise son moteur, pour reprendre la 2ème place. Au final, Schumacher et Alonso sont à égalité de points mais c’est l’allemand qui est en tête au nombre de victoire. Renault devance Ferrari d’un petit point, car le pauvre Masse casse une suspension avec un contact avec Coultard. Il reste maintenant, le Grand Prix du Japon dans une semaine, et le Grand Prix du Brésil. Deux courses pour des écuries et deux pilotes, à quasi égalité, avec un léger avantage pour Renault et un autre pour Schumacher. Il reste encore de l’espoir !!